Injection de Botox / toxine botulique

La toxine botulique a initialement est utilisée par les ophtalmologistes pour réduire la mobilité des muscles et leur activité chez les personnes présentant un blépharospasme (clignements excessifs et involontaires des yeux). Son utilisation s’est élargie à la médecine esthétique pour traiter les rides d’expression ou liées à la mobilité musculaire (front, patte d’oie, lèvres, menton, cou).  La toxine botulique entraîne une relaxation du muscle injecté de façon précise, temporaire et réversible ce qui lui confère une grande sécurité.

- Les rides du front

- Les rides de la patte d'oie

- Les rides du lion

La contraction des muscles du tiers supérieur du visage, induite par les mimiques répétitives, est à l’origine des rides d’expression. Les meilleures indications des injections de Botox sont les rides horizontales qui traversent le front et les rides du lion situées entre les deux yeux (rides verticales inter-sourcilières).L’enjeu, pour le médecin esthétique, est de calmer l’hyperactivité du muscle frontal pour gommer les rides mais sans figer l’expression du visage. 

Les rides de la patte d’oie sont provoquées par l’action du muscle orbiculaire qui, en se contractant, forme des stries au coin de l’œil. Les mimiques, les rires et sourires répétés tout au long de la journée créent ces rides qui se creusent au fil des années avec la perte d’élasticité naturelle de la peau.

Les injections de toxine botulique sont très efficaces pour les estomper à condition d’être subtilement réalisées. L’enjeu est de ne pas figer le sourire et d’éviter une dysharmonie avec des paupières inférieures non traitées qui apparaîtront alors encore plus plissées.
Après la séance d’injection dans les rides de la patte d’oie, la cassure cutanée disparaît progressivement, le résultat étant optimal au 8e jour. Le regard paraît plus jeune ! L’effet du produit commence à s’atténuer au bout du 5e mois : une autre injection peut alors être réalisée pour maintenir l’efficacité du traitement antirides.

Les rides du lion, ou rides de la glabelle, sont dues à la contraction des muscles procerus ou des muscles corrugators. Elles peuvent être traitées par des injections de toxine botulique et/ou d’acide hyaluronique. Selon les cas, le chirurgien choisit l’une ou l’autre des méthodes ou bien combine les deux.

Les injections de toxine botulique (Botox) corrigent directement la cause de ces rides. Elles détendent les muscles dont la contraction est responsable de leur formation, et ont un effet préventif sur leur creusement.

Le traitement consiste en une série d’injections réalisées à l’aide d’une fine aiguille dans les muscles responsables des rides d’expression. Ces micro-injections ne nécessitent pas d’anesthésie et permettent la reprise immédiate de votre activité.
Les effets apparaissent à partir de 48 heures et se stabilisent en une quinzaine de jours. Ils durent de 4 à 6 mois en moyenne selon les personnes.
Pour un résultat optimal, il est conseillé de suivre un entretien régulier qui sera de une à deux fois par an. L’intervalle entre deux injections doit être au moins de 4 à 5 mois.

Dans les jours qui précèdent l’injection de Botox, il est conseillé d’éviter la prise d’anticoagulants, d’aspirine ou d’anti-inflammatoires afin d’éviter les ecchymoses. N’oubliez pas de mentionner lors de votre consultation toute pathologie ou thérapeutique en cours.

Le jour des injections
Prévoir de venir sans maquillage. Pour les personnes particulièrement sensibles une crème anesthésiante sur prescription peut être appliquée au moins une heure avant sur la zone à traiter.

Après les injections
Pendant les heures qui suivent l’injection de toxine botulique, il est recommandé de ne pas faire de sport intensif et de ne pas vous allonger. Il faut également éviter les manipulations du visage ou massages appuyés afin d’éviter toute diffusion du produit. En effet nous aurons ciblé précisément certains muscles avec ces injections.
Pas de sauna ni hammam pendant les 24 heures qui suivent la séance.